A la découverte de N.Y.S.Y.M.B LASCONY- 2 ème partie

Ce vendredi 28 août à 20h45 nous nous retrouvons pour la seconde partie de l’entretien avec le célèbre N.Y.S.Y.M.B Lascony, animé par notre partenaire atumgblan FM.
N.Y.S.Y.M.B est l’acronyme de NGOMBULU YA SANGUI YA MINA BANTU LASCONY qui signifie en langue Kongo « le lion de la brousse qui dévora les braconniers ». Écrivain, documentaliste, poète, historiographe, conférencier et globe-trotter, il a parcouru plus de 98 pays dans le monde et visité pratiquement toutes les régions d’Afrique. Il a ainsi séjourné dans 419 villages africains.
Dans cette première partie d’entretien, Lascony revient sur son parcours. Il nous raconte d’abord le lien intrinsèque qui existe entre la poésie et le jazz. « La poésie est un art primordial. La première révolution culturelle au monde a été déclenchée par des poètes », explique-t-il.
Il revient également sur son travail d’historiographe. Ce collecteur d’histoire, nous rappelle l’importance de la vulgarisation du savoir afin d’amener les gens à comprendre la complexité de certaines situations. Les connaissances et les savoirs qu’il a acquis et qu’il continue d’acquérir, il souhaite les transmettre afin d’en finir avec l’errance intellectuel et l’ignorance, voilà en quoi consiste ses travaux.
Lascony est né sur le continent africain, à Brazzaville. Il a grandi à Paris avant de s’installer au Ghana. Le Ghana est le premier pays qui l’a formé. Il a étudié dans un village situé à 17km de Kumasi, capitale de la région Ashanti et capitale historique de l’Empire Ashanti.
Il nous explique que l’Afrique est bien plus profonde que l’on imagine et que pour être grand intellectuellement, il faut être ancré dans son histoire et dans ses traditions. « Aucun peuple au monde ne peut se développer avec une culture d’emprunt ». A l’ouest du continent africain, chez les maliens dans le village de kéla, il a appris la science de la mémoire. « On est maître de la parole, mais on n’est pas maître de la connaissance », nous rappelle-t-il.
Découvrez la suite de l’entretien ce vendredi. En attendant, nous vous invitons à (re) découvrir la première partie sur la page Facebook de l’École Politique Africaine.